Communiqué de presse : Cinesite crée des effets qui tuent pour Un jour sans lendemain
La société Cinesite vient d’annoncer qu’elle avait réalisé les effets visuels d’une séquence d’action cruciale dans le dernier thriller d’action SF avec Tom Cruise, Un jour sans lendemain.
Un jour sans lendemain, qui sort aujourd’hui même sur les écrans américains, est un thriller futuriste où l’on suit le soldat Cage (Tom Cruise), perdu dans une boucle temporelle le dernier jour d’une bataille contre des extraterrestres. Le film a été réalisé par Doug Liman. Le superviseur d’effets visuels est Nick Davis.
Dans la séquence principale sur laquelle Cinesite a travaillé, Cage se trouve sur un site d’entraînement en intérieur et se bat contre un robot Mimic pour aiguiser sa technique de combat. Progressivement, après plusieurs morts et grâce à l’aide de Rita (Emily Blunt), Cage parvient à s’améliorer et devient un combattant à l’efficacité fatale. Au total, le Mimic tue Cage 15 fois, de manière brutale et violente.
Le Mimic a été créé entièrement en images de synthèse par Cinesite. Le superviseur des effets visuels était Simon Stanley-Clamp, et le directeur de l’animation, Eamonn Butler. Plusieurs études de mouvements et versions ont été créées afin d’explorer la manière de se mouvoir du Mimic. Il fallait qu’il se déplace de manière saccadée et mécanique en ligne droite, comme s’il suivait les lignes d’une grille. Simon Stanley-Clamp explique : « Notre défi consistait à restituer toute l’énergie et la dynamique rapide du combat. Nous avons donc attaché beaucoup d’importance aux questions techniques : la vitesse à laquelle le Mimic allait tourner, quel flou cinétique allait en résulter. »
La conception du Mimic revêtait également une importance capitale. « L’environnement ressemblait à l’intérieur d’un énorme entrepôt industriel », ajoute Simon Stanley-Clamp. « Pour rester cohérent avec cet environnement, je voulais que la surface du Mimic ressemble à la carrosserie cabossée et rouillée d’un taxi jaune. Lorsque les Mimics sont cassés, on les répare sans ménagement, et certaines pièces sont boulonnées grossièrement, si bien qu’on distingue encore des bosses et des rayures.»
Dans la version finale de cette séquence très rythmée, la fluidité de l’interaction entre Cage et le Mimic confère une impression convaincante d’agilité, mais aussi de danger.
Simon Stanley-Clamp et son équipe de 70 personnes ont également travaillé sur plusieurs autres séquences clés du film, réalisant un total de 189 plans dans le montage final. Ces séquences comprenaient un camp militaire, réalisé entièrement en images de synthèse pour l’intégrer à une scène de revue des troupes montées. Ce camp contenait des tentes, de véhicules militaires, des digidoubles de réfugiés et de militaires en images de synthèse. Plusieurs autres augmentations et substitutions de l’environnement tout au long du film ont également été réalisées.