Créer la magie musicale de Matilda

Dans cet article, nous examinons la façon dont Cinesite a créé des foules aux proportions épiques, des créatures de synthèse ainsi que de l’action de haut vol pour l’adaptation par Netflix de la comédie musicale inspirée de Roald Dahl.

Produit par Netflix, le film Matilda est une glorieuse adaptation de la comédie musicale du même nom primée aux Tony et Olivier Awards, et mettant en vedette les chansons originales (et quelques nouvelles !) composées par Tim Minchin, musicien, écrivain, acteur et comédien aux multiples talents.

Les événements dépeints dans le film seront familiers à tous ceux qui ont grandi en lisant le livre de Roald Dahl. La brillante Matilda (Alisha Weir) doit utiliser son intelligence aiguisée et son imagination débordante pour surmonter les difficultés imposées par son ignoble famille et par Miss Trunchbull (Emma Thompson), la tyrannique directrice d’école. Toutefois, c’est la musique, les valeurs de production et l’expérience de visionnage sans pareille qui rendent l’histoire différente dans cette nouvelle adaptation. Matilda est une œuvre à la fois spectaculaire, magnifique, vibrante et pleine de joie, qui fournit l’interprétation la plus colorée et la plus glorieuse de l’imagination de Roald Dahl.

Concevoir une vision de Matilda à cette échelle nécessitait la création d’une foule d’effets visuels. Cinesite s’est donc joint à l’équipe pour donner vie au film, fournissant finalement 350 plans VFX sur 1 100. Dans les lignes suivantes, découvrez comment le studio a créé un cirque plus grand que nature, un être entièrement fait de chaînes et une nouvelle version des scènes classiques de Matilda.

Démarrage des activités

Simon Stanley-Clamp de Cinesite a pris les rênes sur Matilda en qualité de Superviseur de production VFX. Il était responsable de tous les aspects liés à la supervision, à la préparation, à la planification, au tournage ainsi qu’à la supervision du travail des huit autres fournisseurs VFX du projet.

“J’ai effectué 12 semaines de préparation à la préproduction de Matilda, en grande partie depuis les Studios de Shepperton, au cours desquelles j’ai travaillé en étroite collaboration avec le département artistique du film et les chefs de département de la décoration, de l’éclairage, de la photographie et de la caméra », relate Stanley-Clamp. « Au cours de ces 12 semaines, j’ai parcouru le sud de l’Angleterre à la recherche de lieux de tournage et de maisons historiques, notamment pour trouver le site que nous avons utilisé pour l’école primaire de Crunchem Hall. De plus, comme Matilda est une comédie musicale et qu’il y a beaucoup de chorégraphies, j’ai travaillé en étroite collaboration avec le chorégraphe du film pour planifier les séquences de danse : la magie des effets visuels devait multiplier le nombre d’enfants qui dansent, les faisant passer de 50 à 200 ! »

Suite à ces 12 semaines, Stanley-Clamp a travaillé comme Superviseur VFX sur le plateau de Matilda. Les prises de vues principales ont duré 110 jours – un tournage plus long que d’habitude en raison des défis posés par la COVID-19.

« Malgré les difficultés liées au confinement, le tournage était tout simplement fantastique », déclare Stanley-Clamp. « Plusieurs des membres de l’équipe de production de la pièce de théâtre étaient impliqués dans ce film ; par exemple, le réalisateur, Matthew Warchus, et le scénariste, Dennis Kelly, étaient aussi réalisateur et scénariste de la pièce de théâtre. Ainsi, l’équipe avait une connaissance encyclopédique du projet, comme le fait de maîtriser les détails de la création du lancer d’Amanda Thripp depuis la scène. Toutes ces connaissances, cette inspiration et cette passion se sont traduites dans l’expérience de tournage du film ».

Concevoir l’univers de Matilda

Une fois le tournage terminé, il était temps de se plonger dans un processus de postproduction qui allait s’étendre sur 10 mois.

La conception de l’environnement a constitué une part importante du travail de Cinesite sur Matilda. L’un des principaux environnements sur lesquels l’équipe de Cinesite a travaillé était l’école primaire de Crunchem Hall, ainsi que ses terrains environnants et son parcours d’obstacles.

« Brams Hill, dans le Hampshire, a fait office d’école ; nous y avons tourné pendant environ neuf semaines « , explique Stanley-Clamp. « Il s’agit d’un superbe et majestueux édifice, entouré d’un terrain, de bâtiments modernes et de logements attenants, que nous avons utilisés en guise de bureaux VFX. Nous avons filmé à l’intérieur et autour de la maison, dans les bois environnants et sur le terrain de football pour la séquence du lancer de marteau. Nous avons également tourné aux alentours de Brams Hill, sur des petits chemins de campagne et dans le village voisin de Denham, où vivent les Wormwood. »

L’un des problèmes qui a requis l’attention de Cinesite à Brams Hill a été le beau temps, ce qui est ironique pour un tournage en Angleterre. « Les scènes que nous avons tournées devaient être sur fond de pluies et d’orages, mais nous tournions en plein milieu d’un été ensoleillé et lumineux », se souvient Stanley-Clamp. « Au final, nous avons effectué environ 300 remplacements de ciel mettant en scène des ciels nuageux et ajouté de la pluie dans les environnements. »

Oyez oyez, le cirque est en ville !

Le travail de conception d’environnements le plus important de Cinesite s’est axé sur le dernier acte de Matilda – une séquence en trois parties qui a lieu dans une fête foraine et un cirque.

Gee Tatchell, Superviseure CG de Cinesite, et son équipe ont joué un rôle crucial en donnant vie aux différents éléments de la séquence. « La construction de l’intérieur du cirque a constitué notre tâche la plus importante sur l’ensemble du film », explique-t-elle. « Matthew, le metteur en scène de Matilda, voulait que le chapiteau paraisse illimité et que le mur arrière soit dans l’ombre. Le décor physique ne comportait en fait que les deux premières rangées du public (le reste était sur fond vert), donc nous avons dû concevoir l’intérieur du chapiteau et travailler sur l’éclairage, en donnant au décor un aspect sombre et en faisant tout disparaître dans le noir et l’obscurité.

« Nous avons ajouté une tonne d’autres choses dans la séquence. Nous avons par exemple intégré des projecteurs dans la scène. Sur le plateau, ils tournaient avec des spots et des projecteurs de lumière bleue ou blanche; nous avons changé la couleur en orange pour la séquence finale. Nous avons également ajouté des requins dans l’aquarium à requins, élargi la foule, et bien d’autres choses encore à travers 170 plans. Enfin, nous avons veillé à ce que tous ces éléments individuels fonctionnent bien ensemble et à ce qu’il y ait un équilibre naturel entre les images de synthèse et les plans obtenus lors du tournage. Au final, la séquence rend bien ! »

L’équipe FX de Cinesite a également contribué à ajouter des détails et une atmosphère à la séquence du cirque, comme le révèle Stanley-Clamp. « Il y a de l’eau en 3D dans le bassin des requins, par exemple. Je voulais aussi que la scène ait un aspect poussiéreux, nous avons donc ajouté beaucoup de petits grains de poussière en images de synthèse dans les faisceaux des projecteurs et “sali” la séquence pour qu’elle ne paraisse pas trop propre et numérique. Ces ajouts ont amplifié l’atmosphère de la séquence ».

Un autre élément marquant de la scène du cirque est la présence de deux trapézistes effectuant des figures acrobatiques à 25 pieds du sol. “Cette séquence a nécessité une grande quantité de fond vert pour ses augmentations environnementales”, explique Stanley-Clamp. « Lorsque les trapézistes se produisent, ils couvrent pas mal de terrain, il faut donc utiliser beaucoup de fond vert en hauteur. Vous avez également besoin d’un fond vert au plafond et, lorsque vous filmez en bas, d’un fond vert au sol. De plus, les cascadeurs avaient besoin d’un filet de sécurité en dessous, lequel devait également être vert. Il y avait du vert partout ! Nous avons remplacé tout cela par le décor du cirque.”

« Les trapézistes portaient des costumes d’un superbe rouge à l’aspect velouté, un rouge éclatant, qui ressortait bien », ajoute Stanley-Clamp. « Toute la séquence évoquait vraiment l’atmosphère du cirque, en partie grâce aux costumes, qui étaient fabuleux ».

Selon Gee Tatchell, la confiance accordée à Cinesite pour décider de l’aspect général de la scène du cirque a été d’une grande aide. « Bien que l’équipe de production nous ait donné de nombreuses directives utiles, elle avait également confiance en nos capacités et nous a laissé la liberté d’explorer une esthétique qui fonctionnerait », déclare Tatchell. « Nous avons entrepris un long processus de développement du look, en retouchant minutieusement l’aspect du cirque à chaque étape pour qu’il soit parfait, tout en s’assurant que la production était satisfaite du travail effectué. Ils étaient vraiment contents : le résultat final est très joli ! »

50 (ne) fait (pas) une foule/Créer les foules de Matilda…

Le cirque de Matilda consiste en une grande salle pleine à craquer de spectateurs – ou, du moins, il l’est devenu suite au travail de conception de foules effectué par Cinesite.

Le tournage de Matilda s’est déroulé pendant le confinement de la COVID-19 et il a donc fallu composer avec les restrictions qui y étaient associées. Du coup, seul un nombre fixe de personnes était autorisé sur le plateau à des moments bien spécifiques. C’est à Cinesite qu’il incombait d’accentuer ce nombre de façon numérique pour en faire une foule immense et compacte.

« Par exemple, pour certains plans, nous avons regroupé nos différents ensembles de 50 personnes, nous les avons filmés par sections, puis nous avons remis ces sections dans les plans en post-production », poursuit-il. « Nous avons utilisé le motion control pour répéter les mouvements de caméra avec la foule sous différentes positions. Par exemple, il y a un plan d’ensemble de l’extérieur du cirque pour lequel nous avons filmé 14 passages de la même foule dans des positions différentes. Nous avons ensuite pris chaque section de la foule et l’avons réintégrée dans un master plate sur fond du cirque en images de synthèse. »

Stanley-Clamp et son équipe ont également créé des foules en filmant des sprites individuels sur fond vert. Cinesite a créé des enregistrements des mêmes personnes effectuant une série d’actions répétitives, puis a conçu des foules en 3D à partir de scans de figurants. « Ils se levaient, applaudissaient, s’agitaient, ce genre de choses. Nous pouvions ensuite transposer ces actions sur des cartes puis les intégrer au public, de manière aléatoire, afin de donner l’impression que les réactions provenaient d’un éventail de personnes plutôt que de grands groupes d’individus effectuant la même action. Nous avons utilisé ces approches pour certaines des foules les plus éloignées ».

Cinesite a également utilisé des techniques de digi-doubles pour les prises de vue extérieures de la fête foraine en full-CG. « 40 enfants filmés par un drone à 200 pieds d’altitude, ça ne fait pas beaucoup de monde », explique Stanley-Clamp. « Nous avons ajouté environ 300 enfants en uniforme dans la fête foraine pour la rendre plus animée. Cela fait beaucoup de digi-doubles ! »

L’un des plus grands défis de la création de grandes foules numériques est d’établir une variété esthétique. « Souvent, lorsque nous créons des foules comme celles d’un stade de football, tout le monde porte le même haut, donc ils sont tous dans la même équipe. Cette similitude rend les choses plus faciles », explique Stanley-Clamp. « Cependant, dans Matilda, les membres constituant notre foule avaient des tenues et des coiffures uniques, très spécifiques aux années 1950. Nous devions ainsi faire en sorte que chacun soit complètement différent au milieu de la foule.”

« En fin de compte, nous avons conçu un public varié et coloré, et c’est ce qui ressort : des couleurs vives et éclatantes et beaucoup de beaux mouvements. »

La magie des animaux

Matilda comprend un petit bestiaire d’animaux, dont un lion, une girafe, des corbeaux, un papillon et Isaac le triton. Cinesite devait donc tirer parti de son expertise en matière de création de créatures – un ensemble de compétences que nous avons pu admirer dans des productions Cinesite telles que The Witcher et Skyfall – pour donner vie à ces animaux, petits et grands.

Stanley-Clamp se souvient quant à lui d’avoir travaillé sur le lion de Matilda, qui a nécessité une combinaison de prises de vue réelles et d’augmentations en 3D. « Le lion apparaît dans trois plans, dont deux sont numériques », explique-t-il. « Pour le troisième plan, nous avons filmé deux lions à Amazing Animals dans l’Oxfordshire. Nous avons enregistré plusieurs éléments dont leurs rugissements près de la caméra, que la production a utilisé dans le film. »

Au zoo de Londres, Stanley-Clamp et l’équipe ont également pris des séquences de girafes pour un autre plan complexe. « Le plan nécessitait l’enregistrement de séquences en prise de vue rapprochée et dans un angle bas, en regardant depuis l’arrière d’une girafe. Nous avons obtenu ce dont nous avions besoin lors de ces déplacements ! »

La création de Chain Man

Une autre créature de synthèse présente dans Matilda n’est pas un animal, mais un être issu tout droit de l’imagination de Matilda: un humanoïde à l’aspect fantastique composé presque exclusivement de chaînes et qui apparaît dans 27 plans. Dans l’une des séquences les plus menaçantes du film, Chain Man prend l’apparence d’un virtuose de l’évasion et parcourt une pièce en lançant des objets.

« Chain Man ne figure pas dans la pièce de théâtre, donc nous avons imaginé plusieurs concepts pour cette créature, dont certains étaient assez sombres. Sur l’un de ces designs, il portait une imposante capuche et ressemblait à un sinistre Détraqueur d’Harry Potter », explique Stanley-Clamp. « Cependant, nous avons finalement opté pour quelque chose d’un peu plus fantastique, en accord avec le ton plus léger du film. »

Pour la séquence de Chain Man, la production a fourni les grandes lignes du scénarimage à Cinesite, mais a laissé beaucoup de place à la création ; il revenait à Cinesite d’ajouter des détails. « J’ai créé un scénarimage plus précis, que nous avons utilisé lors d’un bref tournage de deux jours », explique Stanley-Clamp. « Une fois le montage effectué, nous nous sommes lancés dans la post-visualisation pour nous assurer que nous pouvions finaliser le personnage et que ses mouvements fonctionneraient bien dans la scène. »

Tatchell se souvient avoir construit l’asset et planifié son mouvement dans la scène. « Chain Man était un asset sympa. Nous avons eu l’occasion de le construire à partir de presque rien. Le processus de post-visualisation a été très utile pour définir un mouvement qui conviendrait au personnage. Après quelques itérations, nous avons réussi à obtenir un look qui a plu à la production ».

Les chaînes ondulantes de Chain Man ont été créées à l’aide de Houdini, les simulations étant réalisées sur un corps squelettique de base sur lequel sont suspendues les chaînes. « Lorsque Chain Man apparaît pour la première fois, le public voit les chaînes converger, se mettre en position, former quelque chose – on ne sait pas ce que c’est jusqu’à la révélation finale », explique Stanley-Clamp. « Nous avons animé le personnage pour qu’il se lève et se mette en position lorsque les chaînes tombent de son corps. Nous avons également ajouté beaucoup de passes FX comme de la poussière, des débris et des explosions, qui rendent la séquence plus percutante et véhiculent un sentiment de menace. »

« La séquence a bien fonctionné et a été joliment finalisée », ajoute Tatchell. « Tous les départements de Cinesite ont collaboré pour la faire fonctionner. »

Des cascades et des nattes/de l’action de haut vol

L’une des séquences les plus mémorables du film original Matilda (1996) est celle où Miss Trunchbull réprimande l’élève Amanda Thripp parce qu’elle porte des nattes. Pour couronner le tout, Miss Trunchbull saisit Amanda par ces mêmes nattes et la jette hors de l’école tel un marteau olympique.

Cette séquence figure dans la nouvelle adaptation de Netflix, agrémentée cette fois-ci d’une dose supplémentaire de magie VFX conçue par Cinesite. « Lorsque nous avons tourné la scène le jour même, le double d’Emma Thompson était un lanceur de marteau masculin déguisé en Miss Trunchbull », explique Stanley-Clamp. « À l’aide de sangles cachées, les acteurs ont soulevé la cascadeuse qui jouait Amanda, puis l’ont projetée dans tous les sens. En post-production, nous avons procédé à un nettoyage de la séquence et à une suppression des accessoires pour cacher les sangles. Ensuite, lorsque Trunchbull lâche Amanda, nous avons complètement remplacé l’actrice par des images de synthèse en utilisant un digi-double 3D pour Amanda. Les spectateurs ne verront le digi-double que dans 70 images, mais il apporte définitivement une touche originale à la comédie. »

Tatchell ajoute que la photographie de plateau a fourni d’excellentes références pour la séquence. « Nous avions d’excellentes références pour les cascades qui nous ont aidé dans la conception des plans tournoyants et d’Amanda », dit-elle. « Nous avons pu prendre les clichés, remplacer, nettoyer ce dont nous avions besoin, et construire notre Amanda en images de synthèse. Comme Simon l’a mentionné, il ne s’agissait que de quelques plans, mais ils se sont avérés excellents ! »

Cinesite a également travaillé sur une autre séquence comportant des nattes dans Matilda, celle dans laquelle Miss Trunchbull est projetée de la cantine de l’école par ses propres cheveux. « C’était un plan difficile ! », dit Tatchell. « Nous avons eu quelques idées sur la façon dont nous voulions que les nattes se forment, mais il a fallu plusieurs essais pour y arriver. Finalement, nous avons simplifié notre idée et réessayé avec une allure générale plus lâche. Cela nous a permis de mieux cerner les tresses et la façon dont elles sont faites. Le plan final fonctionne bien, et la production a été satisfaite de ce que nous avons livré. »

Rester authentique

Matilda est un film explosif et enchanteur, débordant de moments musicaux inoubliables et d’une bonne dose de divertissement VFX. Toutefois, le moteur de l’expérience c’est avant tout la magie et l’imagination qui ont fait du livre original de Roald Dahl un tel succès auprès des enfants. Cette féerie se retrouve derrière chaque élément d’un spectacle visuel époustouflant.

Maintenir cette simplicité de base tout en présentant l’histoire à une nouvelle échelle a été un véritable travail d’équipe multidisciplinaire – et c’est justement l’un des points forts de Cinesite.

« J’ai travaillé avec différentes personnes à toutes les étapes de la production », se souvient Stanley-Clamp. « J’ai travaillé en étroite collaboration avec le département artistique, le directeur de la photographie, le réalisateur et de nombreuses autres personnes. Il y a aussi eu beaucoup de collaboration entre les différents départements. Par exemple, lors de la conception des cheveux et du maquillage, car nous devions créer des cheveux en 3D, ou avec le département des costumes, car nous devions scanner tout le monde et nous assurer que nous avions des échantillons de tissu pour les recréer. J’ai également travaillé en étroite collaboration avec les personnes en charge de la chorégraphie, car c’était un élément très important.

« Les effets visuels ont touché presque tous les éléments de la production. Notre travail à Cinesite était de nous assurer que tout cela se fondrait dans le décor et illustrerait bien la narration de Roald Dahl, au lieu de l’affaiblir ».

Tatchell estime que l’étroite collaboration et le mélange des disciplines 3D ont été essentiels à la création de Matilda. « Matilda était un projet énorme ; chaque séquence nécessitait une spécialité technique différente. Ce n’était jamais la même chose, chaque plan avait son propre défi à relever. C’est grâce à l’équipe de Cinesite que tout s’est si bien passé malgré tous ces éléments changeants et des exigences uniques.

« L’équipe de Cinesite est vraiment polyvalente et collabore de façon très harmonieuse. Chacun a assumé les tâches qui lui incombaient et a réussi à les mener à bien. Le résultat de ce travail de collaboration est une expérience émouvante qui, je pense, transpose le cœur et l’âme de Matilda.

• Date de sortie : 25.11.2022 (UK), 25.12.2022 (ROW)
• Studio : Working Title Films, Netflix, Sony
• Réalisateur : Matthew Warchus